On l’appelle aussi la « crise de milieu de vie ». Généralement, elle survient entre 38 et 48 ans mais certaines personnes peuvent la vivre avant ou après cet âge. Elle peut se manifester de plusieurs façons, allant de la déprime ,Et si vous n’êtes pas préparé à cette envie soudaine de changer de cap, il se peut que vous fassiez des choix surprenants et destructeurs. C’est une période de doutes et de désorientation qui mérite clairement qu’on s’y attarde.
Je perçois un peu la crise de la quarantaine comme une sorte de crise d’adolescence où le questionnement sur l’identité est au centre de la difficulté.
« Qui suis-je vraiment? »
« De quoi ai-je envie avant qu’il soit trop tard? »
« Est-ce que j’aime vraiment la personne que je suis devenu? »
« Ai-je pris la bonne direction? »
Etc.
Ce n’est pas tout le monde qui réagit de façon aussi intense à cette période charnière de l’identité. Par contre, on aura tous un jour ou l’autre une prise de conscience qui nous fera réfléchir sur le fait que notre vie mérite peut-être quelques ajustements.
Les femmes vivent aussi une crise de la quarantaine
On croit souvent que le « démon du midi » n’est réservé qu’aux hommes, mais plusieurs femmes font face à un tel questionnement existentielle à la mi-temps de leur vie. Cette crise survient généralement lorsque les enfants quittent la maison. Après s’être autant investie dans sa vie de famille, il peut arriver que la femme souffre du syndrome du « nid vide ». Après le départ des enfants, certaines peuvent avoir un sentiment d’inutilité qui se traduit par une angoisse quotidienne d’insécurité. L’inquiétude est plus grande lorsque le couple a été trop longtemps oublié au détriment de la vie familiale.
Vers la cinquantaine, deux grands moments peuvent aussi accentuer cette crise. Je parle ici de la retraite et de la ménopause. Dans le premier cas, le questionnement existentiel est presque un passage obligé par le fait de se retrouver, du jour au lendemain, avec beaucoup de temps libres.
« Qu’est-ce que je fais de mon temps? »
«Quels sont les projets qui me tiennent à cœur? »
« De quoi ai-je vraiment envie? »
Etc.
La ménopause, quant à elle, peut aussi être très mal vécue si la femme a peur de vieillir, peur de perdre sa féminité ou peur de perdre sa fougue de jeunesse.